22 Novembre 2018
Ce spectacle, créé en différentes parties séparées par des interludes musicaux.
9 singes robotisés s'animent sous nos yeux, mimant des réactions humaines (peur, écoute, suspicion, jeu) aux contact des 3 acteurs.
Ce sont ces derniers qui leurs permettent de s'exprimer corporellement, les déplaçant à l'envie et s'adressant à eux.
Se jouent devant nous des scènes de complicité, d'affection, un "accouchement", des confidences. Les histoires, humaines, rythme ce moment poétique et étrange.
Tout se termine par une prière. La prière adressée à un grand singe, un Dieu de vengeance et d'amour, pas si éloigné du Dieu de la bible. Ce passage est extrêmement puissant par l'intensité du jeu de l'actrice appuyé par la "réponse" du robot, si proche de nous malgré la froideur qu'il affiche.
Je ne pense pas qu'il faille chercher à tout comprendre, tout rationaliser mais cette pièce donne à voir certaines réactions et peut faire réfléchir à ce qui fait notre humanité.
Envie du moment : prendre un temps et échanger avec les comédiens (humains s'entend) et Amir Drori. Tant de portes m'ont semblées ouvertes, beaucoup de questions en suspens mais si peu de réponses !