14 Novembre 2018
Je démarrerais cette chronique en rappelant qu'il faut parfois accepter de se faire bousculer, dans ses attentes et ses croyances, lorsque l'on va au théâtre. Peut-être plus spécialement encore lorsque l'on décide de faire confiance à un organisme aussi exigeant que le Parvis.
C'est ainsi qu'hier soir, la princesse Maleine et l'ensemble de son entourage ont pris vie sous nos yeux dans une mise en scène très fantasmagorique, souvent dérangeante, parfois drôle.
Un musicien, excellent, des écrans diffusant principalement des images d'ambiance ou remplaçant des elements de décor, des tapisseries moyenâgeuses et surtout de la glace forment le decor de ce conte noir, de cettre tragédie aux accents fugaces de comedie grotesques. Beaucoup de glace et glacons qui fondent lentement à mesure du déroulement de la pièce, servant tour à tour à représenter les flaques, marais, fontaines et autres évocations de l'eau très présentes dans le texte de la pièce de M. Maeterlinck.
Je tiens à souligner le jeu du Roi Hjalmar et de certains autres comédiens qui portent une pièce difficile, tant par l'histoire qu'elle présente que la mise en scène surprenante, au premier sens du terme. Elle nous prend, souvent pour ma part, au dépourvu.
Je vous laisse avec un extrait !
Envie du moment : regarder fondre la glace sous un ciel étoilé...